Je suis suffisamment proche de la lisière de la forêt pour la scruter. Chacun des arbres est unique. Le pin que je regarde se différencie de son voisin. Cet arbre singulier porte en écharpe sa propre mortalité. Certaines de ses branches sont mortes, elles portent des aiguilles brunies et raréfiées. Mais un arbre n’est pas restreint à une statique. Ses réponses aux souffles d’air sont comme une danse, comme un péan aux pressions environnementales qui ont induit l’évolution de son espèce. Ce sont quelques-unes des réflexions qui vous viennent, à regarder un arbre.
A scientist and a writer